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P'tites pensées, p'tit chez moi...

6 juillet 2005

Retour sur fond sombre

Ah, oui, LUI...
C'est vrai...
Il n'est pas si loin...

Non, je n'ai pas oublié. Même si j'ai failli le dire.
Combien de temps que je ne suis pas venue, ici ?!...

ELLE n'est plus là.
IL était trop ceci, ou encore trop cela.
Je n'ai pas vraiment réalisé.
Je m'étais habitué.
IL m'en a beaucoup parlé.
Et ça ne m'a pas fait grand chose.
Je crois que le voilà déjà reparti...

Peut-être surtout que toute cette histoire m'a permis de retomber les pieds sur terre...

C'est pas de ça dont j'voulais parler, d'ailleurs...
Mais tant pis... une autre fois...

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15 mai 2005

Je vais faire du piano l'année prochaine, je

Je vais faire du piano l'année prochaine, je crois. Sérieusement. C'est un bel instrument. Un instrument qui me fascine... J'en aurais presque peur.
Non, je n'ai pas peur, je suis terrifiée...
Mais j'ai besoin de musique.
De vivre dedans.
De me sentir bercée.
Aimée. Contenue.
Blotie au creux d'une mélodie...

Je ne sais pas si j'ai une âme d'artiste. Je ne sais pas si je pourrai vivre un jour de musique ou de poésie. Mais j'aimerais vraiment... Alors, je dois m'y plonger tous les jours un peu plus.
Les mots au bout des lèvres et les notes au bout des doigts.
Et je chanterai...

Un peu pour LUI...
Surtout pour moi.
Ne pas vivre pour un autre.
Pour moi...
Et pourtant...

15 mai 2005

Comme un frère...

J'ai envie de vous chuchoter à l'oreille que je l'aime.
Chuuut... C'est un secret...

15 mai 2005

P'tit sourire...

On dirait que ça va un peu mieux, tout à coup.
Je ne sais pas ce qui m'arrive.

Il était là hier. Comme avant. Il disait qu'ELLE attendrait.
C'était bien lui, vraiment.
Pourtant je croyais que ça n'arriverait plus.
Que ce ne serait plus jamais pareil.

J'aime bien le voir sourire, doucement, tranquillement. Simplement...

En fermant un peu les yeux, en gardant cette images accrochée quelque part dans ma tête, j'entendrais presque un piano... Un piano qui joue doucement, tranquillement. Simplement...
Comme l'autre soir. Le piano de l'autre soir...

Il était là.
Il m'a fait rire.
M'a fait sourire.
Il était là.

Il était là...

10 mai 2005

Et une p'tite journée de plus à délirer bêtement,

Et une p'tite journée de plus à délirer bêtement, peut-être parce que comme IL le disait il y a quelques temps, les gens les plus bêtes sont certainement les plus heureux...
Alors, je ris pour un oui ou pour un non. Bêtement. J'ai l'air heureuse. Je crois...
Mais je n'arrive pas à m'empêcher de parler de LUI. Je me surprend moi même, régulièrement, à m'entendre prononcer son nom, alors que je m'interdis de trop y penser. Alors, à chaque fois, je regrette, je me dis, arrête, tais-toi donc, oublie ! Oublie...

OUBLIER. Un bien grand mot, plus facile à dire qu'à faire... surtout quand on LE voit toutes les semaines... et d'ailleurs, je maintiens mon avis là-dessus : je n'ai aucune envie que ça change.
Non, je ne l'oublierai pas ; pourquoi vouloir oublier des gens, comme ça, alors qu'on tient à eux, et qu'eux aussi, peut-être ?
Je ne sais pas ce que je dois en penser...
Il a dit des choses, parfois, qui m'ont presque laissé la certitude que d'une manière ou d'une autre, il tenait à nous.
Pourtant, est-ce que ça me suffit ?... ça devrait me suffir.

Et puis, maintenant qu'il est avec elle... Il n'est plus là... Il me paraît lointain... C'est presque comme avant, au début, quand il était ce "grand" de vingts ans, impressionnant, face à qui je me sentais surtout toute petite.
Mais au départ, ça n'avait rien de vraiment gênant. Maintenant... Après avoir eu l'impression de me rapprocher de lui... ça fait mal...

Y'a un truc qui me dérange. J'ai l'impression, depuis le début de cet article, de parler d'une personne dont je serais "amoureuse" - soit dit en passant, je n'aime pas beaucoup ce mot, allez savoir pourquoi, il me gène...
Pourtant, je l'ai déjà dit : c'est un grand frère. Je m'y maintiens...
Tout à l'heure, j'ai pu parler un peu avec lui.
Lui qui disait préférer les relations pas trop étouffantes, pour qui sa propre vie devait passer avant tout... Et bien, depuis qu'il est avec ELLE, il ne la quitte plus.
D'un côté, ça devrait me désespérer encore un peu plus. J'aurais pu espérer qu'il reste disponible, malgré tout, en repensant à ces paroles... Qu'il reste le même, ce même grand frère compréhensif...
Mais d'un autre côté, c'est idiot, mais j'ai l'impression que ça me rassure...
Parce qu'il a beau dire, du coup, ça prouve bien que l'amour, c'est important pour lui, finalement... Il est réellement capable d'aimer...
C'est quelqu'un de bien... je le savais... lol...
Non, encore une fois, je ne devrais pas parler de lui comme ça.
J'ai le doute, encore une fois. Mes pensées me font douter de moi, de ce que je ressens...
Mais non, décidément, je me refuse à parler d'amour si facilement.

Hier, j'ai eu un instant les larmes aux yeux. Et puis j'ai décider de les ravaler. Parce que c'était idiot. Je devais oublier.
Aujourd'hui, c'est le contraire. J'ai eu envie de sourire, quand il m'a dit qu'il aurait besoin de moi pour une de ses compositions... Et puis je ne sais plus.
Est-ce que je dois espérer que finalement, ça reste un peu comme avant... Ou est-ce que ce serait encore une erreur, est-ce que l'aterrisage ne fera pas encore un peu plus mal si je persiste à y croire alors que c'est inespéré ?...
Est-ce que je dois oublier ?

Je refuse d'oublier.
Il paraît que c'est normal. Qu'un deuil commence toujours comme ça. On refuse...

Et si je rencontrais quelqu'un, moi aussi ?!
Je crois que j'aimerais bien...
Je n'aurais plus besoin de grand frère... comme il n'a plus besoin de petite soeur...
Mais on ne force pas les rencontres.

Je ne dois pas arrêter de vivre. Au contraire.
J'ai besoin de REFLECHIR.
Le club philo, au lycée, ça me paraît être une bonne idée.
C'est étrange, n'est-ce pas, j'ai commencé à écrire cet article en disant que la bêtise rendait plus heureux... Que c'est parce que l'homme réfléchit que l'homme souffre, en fait.
Et pourtant.
J'ai besoin de réfléchir.
Plus je vais mal, plus il FAUT que je réfléchisse.
Sur tout et sur rien. Que je me pose des questions. Que je fasse fonctionner mes méninges... ça me fait du bien...
Quelques exos de maths, vous me direz ?! Non, c'est sans intérêt, je n'aime pas les maths, ni  les siences en général... Je vous l'ai dit, ce qui me tente, c'est la philo...
Et puis, il y a la musique. Encore et toujours la musique.
Il paraît qu'il y a une option musique au lycée. Je ne savais pas. C'est un peu tard pour m'y inscrire... Dommage...
Enfin. Après tout, tant que j'ai les violons de l'ADAGIO d'Albinoni pour pleurer avec moi quand tout va mal... lol...

Enfin. J'ai l'impression que tout balance.
Un coup je ne pense plus à lui. Je m'imagine sur scène, à chanter, à jouer aussi peut-être, sous les projecteurs... lol, on peut toujours rêver... ou alors, je réfléchis à des questions qui n'ont rien à voir, je concentre toute mon énergie à me demander si je voterais OUI ou NON au référundum pour la constitution européenne, si j'en avais l'âge...
Et puis, d'un coup, comme ça, je sors de ma rêverie ou de ma réflexion, et alors, la réalité est là : Il me manque. Et là, là, ça fait comme un gros "BOUM" là-d'dans... et ça fait mal... MAL...

[Pour finir et entre parenthèses, je voudrais dire un petit mot à Raphaëlle qui a commenté mon dernier article ; la remercier de ses encouragements, et puisqu'elle est passée par quelques chose de similaire, lui proposer d'en parler par mail, si elle veut bien... adagio1323@hotmail.fr]


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9 mai 2005

Et voilà, c'est parti.J'ai ouvert un nouveau

Et voilà, c'est parti.
J'ai ouvert un nouveau blog. Une sorte de journal intime.
Déjà, le dernier commençait à y ressembler.
Mais je ne pouvais pas tout dire. Parce qu'un journal intime, normalement, personne ne le lit. Ou du moins, personne qui vous connaît. Et celui là, tout le monde le connaissait. Alors je me retenais...

Ici, je vais pouvoir parler sans retenue. Dire tout ce qui me tient à coeur, et même tous les petits détails sans importance dont tout le monde se fout littéralement, comme par exemple mon 19,5 en anglais... et oui, 19,5... j'entends d'ici les "c'est bien..." mais oui, c'est bien, et j'dois vous dire, ça fait plaisir, 19,5, même quand on a l'habitude d'avoir plutôt des bonnes notes. Mais comme on pourrait me trouver hautaine de m'en "venter", je ne vais pas le crier sur tous les toits. Au moins, personne, derrière cet écran, ne poussera de grands cris : "eeeeh !! l'intello !! comment qu'elle s'la pète !!" lol...

De quoi est-ce que j'ai envie de parler ?...
De LUI.
Je n'ai pas envie de mettre son prénom, pas plus que le mien.
Mais j'ai besoin de parler de lui.
A personne. Juste en parler.
Quelques jours seulement qu'il n'est plus seul. Et déjà, ça fait comme un vide. Pour moi. Il n'est plus seul, alors, il ne vient plus sur msn. Je ne sais plus à qui raconter tous ces petits riens qui me préoccupent. J'aurais envie de lui raconter mes derniers délires à propos de l'adagio d'albinoni, version rock. Avec une voix classique. La mienne...
J'aurais envie de lui poser encore mille et une questions stupides, du genre "c'est quoi, le bonheur !?"... ou alors : "c'est quoi, l'amour !?..."... lol...
J'aurais envie de philosopher pendant des heures sur des questions sans intérêt, envie de réfléchir, de me plaindre, de me faire consoler ; de l'écouter se plaindre, de le consoler.
Juste ça. Rien de plus.
C'est tout ce que j'attends de lui, en fait, je crois.
Si ça m'a pincé le coeur de savoir qu'il n'était plus seul, je crois que c'est uniquement pour ça.
Non, non, vous avez beau dire, je ne crois pas que j'en attende plus.
C'est un grand frère pour moi.
En discutant, l'autre soir, avec *un ami*, je crois que j'ai craqué, quelque chose comme ça... J'avais mal de le savoir avec elle, c'est vrai, mais non, je crois pas qu'à quinze ans, on puisse parler d'"amour" aussi facilement, et surtout pas à propos d'un garçon de vingt ans.
C'est ce que je disais : un grand frère.
Un grand frère à qui on peut poser des questions, qui est là, qui vous répond gentillement, qui réfléchit avec vous, qui vous remonte le moral quand ça va pas, et qui vous écoute tranquillement lui raconter votre journée...
C'est ça qui manque.
Y'a comme un vide.
Et j'dois dire que... ça fait mal...

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